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LES NAVIRES
Nos navires sont nos véritables fiertés. Ils sont les nobles représentants du savoir-faire breton. Chaque bateau porte en lui l’identité bretonne et a profondément marqué l’histoire de la région. Découvrez leurs récits.

La Fée de L’Aulne
La Fée de l’Aulne fut commandée en 1957 par l’armement Le Bot aux établissements Keraudren de Camaret. Façonnée selon les traditions, avec des bordées classiques en chêne, elle devint la plus grande unité jamais construite par les chantiers de Camaret, un véritable colosse des mers. Avec ses dimensions imposantes – 22,70 mètres de long pour 7,80 mètres de large, 100 tonneaux, 150 tonnes – elle reste aujourd’hui encore l’un des plus grands voiliers traditionnels authentiques naviguant en France.
Pendant plus de quarante ans, la Fée sillonna les eaux bretonnes, reliant Molène, Sein et Ouessant, transportant marchandises et vivres au gré des marées. Mais son histoire ne s’arrête pas là. En 2026, elle reprendra la mer, cette fois vers l’Écosse et l’Irlande. Ses cales se rempliront des meilleurs whiskies des distilleries reculées, et à son bord, quelques privilégiés vivront des croisières uniques, au rythme du vent et des traditions maritimes d’antan.

Fleur de Mai
Fleur de Mai est une gabare de 40,25 tonneaux, née en 1950 dans les chantiers JACQ de l’Hôpital-Camfrout.
Témoin et acteur de la reconstruction de Brest, elle a joué un rôle essentiel en transportant le sable nécessaire aux chantiers, mais aussi les lourds moellons de granite de kersantite destinés à l’Abbaye de Landévennec. Fidèle à sa mission, elle a également ravitaillé les habitants de Molène en marchandises de toutes sortes, affrontant les marées pour assurer leur approvisionnement.
Mais en 2009, son aventure s’interrompt brutalement lors d’un naufrage. Depuis, elle attend son heure, figée dans le temps. Désormais intégrée à l’armement Nodens Transport, sa renaissance débutera en 2027. Une restauration ambitieuse, prévue pour durer entre quatre et six ans, afin de lui redonner toute sa splendeur et lui permettre d’écrire un nouveau chapitre de son histoire.

L’Audiernais
Né en 1936 aux chantiers Morvan, au chantier du Goyen, ce bateau a d’abord servi de ravitailleur pour l’île de Sein, avant l’illustre L’Ar Zénith. Il a ensuite pêché le sable en rade de Brest, puis le long des Côtes-du-Nord, dans les quartiers maritimes de Morlaix, Lannion et Paimpol, jusqu’en 1967. Transformé par la suite pour la pêche à la langouste, il a connu plusieurs vies en mer.
En 1988, son histoire prend une nouvelle dimension lorsqu’il est classé Monument Historique. Mais en 2013, le destin le rattrape et il sombre. Sauvé de l’oubli, il s’apprête aujourd’hui à renaître. Grâce à Nodens, il naviguera de nouveau dès 2026 ou 2027, mettant le cap sur l’Écosse et l’Irlande pour transporter du whisky et faire revivre son héritage maritime.